Syndicats ouvriers
En France, les syndicats de travailleurs sont tous affiliés à une organisation qui le représente sur le plan national, dont les principales sont la Confédération Française et Démocratique du Travail (CFDT), Force Ouvrière (CGT-FO), La Confédération Générale du Travail (CGT), La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC).
La Confédération française de l’encadrement (CFE-CGC), quand à elle, est un organisme fondé en 1944, regroupant les syndicats des cadres des secteurs privés et publics, qui a ouvert ses adhésions en 1981 aux techniciens, aux agents de maîtrise et aux ingénieurs. Représentant cette catégorie de salariés auprès de l’état, elle permet de défendre leurs intérêts propres, en se démarquant des autres organisations, se positionnant parfois d’une manière décalée par rapport aux revendications, réclamant à ses adhérents l’instauration d’un contrat social moral quand aux débats et aux voies dans lesquels elle excelle, notamment dans les secteurs de la finance et de la fiscalité.
Il existe également d’autres organisations syndicales comme l’Union Solidaire, issue des années 1980, mais aussi l’Union Nationale des Syndicats Autonomes née en 1993 d’une scission interne à la Fédération de l’éducation nationale, à laquelle sont venues s’adjoindre la Fédération Générale des syndicats de salariés des organisations professionnelles de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, la Fédération Autonome des Transports, la Fédération Maîtrise et Cadres des chemins de fer, la Fédération Générale Autonome des fonctionnaires. Des tentatives de rapprochement avec la CFE CGC ont été tentées à la fin des années 2000, qui n’ont pas abouti et ont permis à l’UNSA de garder son autonomie. Son objectif est le rassemblement laïque les revendications des syndicats dans un but de promouvoir des valeurs chères à la démocratie, afin de soutenir les débats autour des qualités et des conditions d’exercice des salariés mais également de les protéger en encadrant et en défendant leurs intérêts auprès des Caisses de Retraite, des grandes réformes, des allocations familiales, de la Sécurité Sociale.
La Confédération nationale du Travail, est un regroupement de syndicats plus anarchistes qui militent pour l’autogestion des entreprises, arguant qu’elles pourraient se gérer sans l’intervention de cadres et de dirigeants, uniquement par les employés. Les Syndicats Sud qui forment l’Union Syndicale Solidaire, voient le jour en 1981, regroupant des organisations autonomes de syndicats non confédérés, dont chacun fait valoir son indépendance et sa liberté d’action et d’idéaux sans aucune appartenance, même si l’ensemble du milieu syndical œuvre dans la même direction. Ce qui diffère en fait dans ces plus petits groupuscules, c’est le manque d’emprise de la toute puissance des syndicats reconnus nationalement qui interviennent dans la vie des salariés et des patrons, pour réguler les conflits et aider à l’élaboration de réformes. La forme change donc mais pas le fond qui reste basé sur l’idée de rendre les conditions de vie des salariés plus confortables, dans tous les domaines.